Le Plan Résilience 05, écrit par Baptiste Mosca - 2021

05 écologique, Tous pour la Résilience

Objectifs

Rendre le département des Hautes-Alpes plus écologique et faire entendre des progrès plus importants en terme de transition écologique

Prologue

Vous appréciez vivre, être en vie. Vous aimez, ça vous satisfait intérieurement. Moi aussi, ma génération aussi, seulement aujourd'hui notre futur est en danger. Alors agissons, constamment ! Pour l'Humain. 


Quand les experts préconisent de changer radicalement de mode de vie, nous devons le faire, c'est le seul moyen de s'en sortir. 

Avec le plan Résilience 05 nous amorcerons irrémédiablement la course vers un mode au plus haut respect de l'environnement et où chaque geste sera repensé pour s'inscrire dans une dynamique verte. 

Et écolo voudra dire véritablement quelque chose pour nous, pour tous. 

Parce que CHAQUE geste, aussi infime soit-il, veut dire quelque chose et a des conséquences, mettons tout en œuvre pour amorcer notre véritable transition écologique, à la hauteur des exigences, et même au-delà des exigences. 

C'est le projet que je porte devant vous aujourd'hui.

Les branches d'action

1. La Sensibilisation...Parce que c'est par le

changement de comportement de la population que l'on agit efficacement ! 

2. Le Grand Nettoyage...Parce que pour que la nature aille bien, elle doit être propre ! 

3. Les Transports...Pour aller n'importe où

sans empreinte carbone !

4. La Revégétalisation...Pour que la nature

reprenne Entièrement ses droits !

5. Les Déchets... Parce que chaque chose doit avoir plusieurs vies ! 

6. L'Alimentation... Consommons haut-alpin, pas Kényan !

7. La Popularisation... Usons de notre pouvoir d'influence!

8. L'éclairage... Pour un peu moins de lumière... et une lumière verte !

9. On va plus loin... Parce qu'on peut toujours

faire mieux !

1. La Sensibilisation

Parce que c'est par le changement de comportement de la population que l'on agit efficacement !


Les enjeux environnementaux nous sont connus, on s'en est emparés, pour certains avec conviction. Seulement, qui s'en est véritablement emparé ? Pour beaucoup, ce sont ceux qui ont reçu une éducation en rapport avec les changements 

climatiques. Cette éducation a été dispensée aux générations montantes, seulement ce ne sont pas elles qui sont aux commandes et qui peuvent véritablement agir pour le moment.


Alors n'attendons plus !

Nous allons sensibiliser, les hauts-alpins, ceux qui viennent en vacances, ceux qui sont de passage. Nous devons mener une très large campagne de sensibilisation. 

Affichages, conférences, mobilisations nous serviront à « enclencher tous les leviers » comme disait Barbara Pompili. Mais qu'est-ce que j'entends par là ? 

Par ces initiatives, nous devons montrer à la population, les conséquences réelles du

changement climatique dans un premier temps, puis nous devons leur montrer quels en sont véritablement les causes, comme je le disais tout à l'heure, chaque acte, aussi infime soit-il, a des conséquences, et enfin, on doit leur montrer comment véritablement changer leur comportement. 

Par exemple, le changement climatique acidifie les océans causant comme effet indirect une perte de biodiversité et un appauvrissement de la flore et de la faune sous-marines et certaines populations vivent de cela et cet appauvrissement conduira à des effets dramatiques sur ces populations. 

Une cause, les gaz à effet de serre (ou GES), comment sont-ils produits ? Par l'usage (excessif ou non) de la voiture. 

Comment agir alors?


Simplissime ! STOP la voiture, tous à vélo ou à pied pour faire des trajets courts, c'est bon pour votre santé et pour celle de la planète. Et là on peut faire la pub du coup de pouce vélo lancé par l’État. Et pour des trajets bien plus longs, on utilise le train ou on crée des navettes de transports. 


D'accord, mais cette sensibilisation, on la fait par quel moyen ? Eh bien les moyens justement sont nombreux. 

Nous avons des planches d'affichage dans nos villes, et puis au lieu de cacher une façade par la photo d'une cascade près de la cathédrale, on peut afficher quelque chose qui aura de bonnes répercussions sur notre population, comme ce que l'on vient de voir. 

Ou bien près de nos poubelles que je propose de changer un peu plus loin, expliquons quelles sont les réelles conséquences du recyclage. Au marché, distribuons des prospectus en faveur de la nature et de la biodiversité (imprimés sur du papier issu de forets durablement gérées sinon c'est très stupide). 

Et nos magasines qui paraissent assez populaires comme le Gap en Mag, n'est-ce pas un moyen de populariser la vague verte et de convertir les sceptiques ? 

Car je suis convaincu qu'aujourd'hui, le climato-scepticisme est aussi dangereux pour notre pays, pour notre République, que le racisme, l'homophobie ou le sexisme. 

On organise des conférences au CMCL ou au Quattro pour ne citer que Gap, pour montrer des techniques pour réduire notre impact 

environnemental et pour agir non plus un peu moins mal pour le globe, mais beaucoup mieux pour la planète.

De plus, un autre moyen qui sensibilisera les citoyens de demain, est les interventions dans les écoles. Sans frôler le catastrophisme écologique, approchons la sensibilisation planétaire pour les jeunes générations, n'est-ce pas ainsi que nous, collégiens, avons été convaincus au point de fonder résilience 05 ?

2. Le Grand Nettoyage

Parce que pour que la nature aille bien, elle doit être propre !


L'Homme est avant tout un animal, et la demeure de l'animal est la nature. Nous ne laissons pas le sol de nos maisons ou de nos appartements sales et délabrés, ça vaut aussi pour la nature. Le samedi 20 septembre 2020 avait lieu la troisième édition du World CleanUp Day. Le World CleanUp Day a lieu une journée par an. C'est tout. Ce n'est pas suffisant, en un an, la nature a le temps d'être de nouveau salie, délabrée, sujet à l'irrespect. Nous devons multiplier ces actions. 

Une discipline née en Suède, nommé le plogging, consiste à faire un jogging, sac poubelle à la main, et de ramasser les déchets que l'on trouve par terre. Dans les hautes-alpes, les événements sportifs ne manquent pas, Le trail Gapencîmes, la Frapadingue, l'EmbrunMan...

Si l'on couplait enfin sport et environnement, le résultat pourrait être prometteur. Enfin, et avec une stratégie de communication efficace, quadrupler nos World Clean Up Day(s), un par trimestre, organisés avec avidité de propreté partout dans le 05. 

Encore une fois, nous devons sensibiliser la population au respect de la nature, à sap préservation et aux conséquences de leurs actes sur celle-ci. 

Par exemple, combien de temps met une bouteille de verre pour se dégrader dans la nature, et que va entraîner son abandon dans les zones naturelles ? 

Alors on nettoie tout ! Du Buech à la vallée de serre chevalier, plus un papier qui traîne, plus une bouteille qui se laisse recouvrir de terre pour y rester pendant des années et des années. On ramasse tout, on mène nos « récoltes » au tri et ces déchets pourront être réutilisés, comme stylo, comme isolant, encore une fois comme bouteille, les solutions ne manquent pas là non plus. 

Sans même relevé du domaine de l'écologie, nous sommes en France, un pays civilisé, un pays propre, à la nature propre. N'est-ce pas agréable la propreté ?

3. Les Transports

Pour aller n'importe où sans empreinte carbone ! 


C'est là l'un des défis les plus imposants, et c'est l'un de ceux qui demandera le plus d’investissement et de bonne foi de votre part. Les transports représentent une part importante des émissions de CO2. 

Il faut donc faire en sorte que les déplacements se fassent de manière écologique, intelligente et responsable. Les aides de l'Etat pourraient nous servir. Le « coup de pouce vélo » nous permettra de développer les pistes cyclables, de créer un plan « véli'b » départemental. Certains cyclistes chevronnés roulent sur la route aux alentours du lac de serre-ponçon, en développant l'infrastructure on pourrait en encourager plus d'un à effectuer des trajets plus longs sur les deux roues du vélo. Pour des trajets plus longs, la création d'un réseaux de navettes électriques pourrait être intéressant d'abord d'un point de vue écologique mais aussi d'un point de vue économique en employant des chauffeurs. Par exemple, la création d'un va et vient fréquent de navettes électriques entre mettons Gap et Laragne-Montéglin ou entre Savines-le-lac et Briançon. 

Mais ce qui est de prime importance est le développement du vélo. Certaines personnes utilisent tout de même la voiture pour se rendre sur leur lieu d'exercice professionnel même si leur domicile n'est pas loin, alors des solutions alternatives existent mais les gens ne sautent pas dessus pour le moment ! On doit les y encourager ! L'élan de mobilité par le descendant de la draisienne suite au confinement prouve que le changement est possible ! Ensuite on améliore le réseau existant, on passe 100% du réseau de car, de bus en 100% électrique efficace et on allonge les horaires pour proposer aux travailleurs terminant leur travail tard de prendre les transports en commun. Pour revenir sur l'idée du véli'b, il faut s'inspirer des métropoles qui ont sauté le pas. Un plan départemental a-t-il déjà été conduit ? Si oui alors on s'inspire des pionniers, sinon, c'est nous qui devenons pionniers.

Il y avait 141 284 habitants sur notre territoire au recensement de 2017, répartis sur 5549 km². Si nous diminuons les émissions carbone de cette population d'abord en passant par les transports de manière à émettre le moins possible ou même plus du tout, ce sera une petite avancée vers la transition écologique totale mais chaque geste compte !!! Le transport de marchandises après l'achat pourrait trouver une solution dans la création de compartiments à bagage au sein des navettes de transports. Le transport scolaire demande aussi le développement du réseau de transport en commun 

Propre.

C'est pour cela que des navettes ou des bus plus grands seraient intéressant à terme, j'ai vu dans une ligne du réseau de transport gapençais que le bus était plein le matin en desservant les élèves des établissements scolaires alentours. 

Pour finir, dans l'attente de la mise en place des mesures de transition du transport routier sous la forme ferroviaire, il faut réfléchir à une meilleure solution concernant le passage des camions dans nos communes, qui ne facilite pas la sécurité routière, ou la qualité de l'air. Bien que si le pan transport du plan Résilience est appliqué, la qualité de l'air s'améliorera et le nombre de voitures sur la route diminuera de telle sorte que la circulation se fluidifiera notamment pour les poids lourds.

Je n'ai plus besoin de préciser que l'énergie demandée pour faire fonctionner les navettes et autre moyens de transport électrique doit être 100% renouvelable ! 

Dernier point, comme cela a été vu à Grenoble, réduire la vitesse limite à 30km/h dans les villes permettrait de réduire le trafic.

4. La Revégétalisation

Pour que la Nature reprenne entièrement ses droits !


On entre maintenant dans la phase qui va rapporter beaucoup à la nature, et par conséquent à nous aussi. Si les forêts hautes-alpines sont des forêts qui furent replantées par l'homme, on peut recommencer, on pourrait reboiser notre département, nos sous-bois, les flans de nos montagnes avec des essences d'arbres différentes pour recréer de la biodiversité et ainsi éviter la perte engendrée par le réchauffement climatique. 

De plus, on pourrait ainsi améliorer la qualité de nos sols, éviter l’aridification et permettre de valoriser la première barrière pour lutter contre le dérèglement climatique. Pour rappel, une étude a démontré qu'en plantant 1200 milliards d'arbres, on pourrait aspirer l'équivalent d'une décennie d'émission de gaz à effet de serre.

Lançons dès maintenant le mouvement ! Reboisons notre département et incitons les territoires à faire de même. 

Certains diront que le espaces dégagés, les prairies font partie de notre biodiversité. 

C'est vrai mais de l'autre côté de l'Atlantique, des forêts brûlent, se consument, dégageant un taux de CO2 effrayant. Les plans de reboisement de la Chine, de l'Inde, de l’Éthiopie ont permis à la Terre de devenir plus verte. Alors poursuivons ! 

Ensuite, le moteur de recherche Ecosia est un moteur de recherche comptant plus de 15 millions d'utilisateurs à travers le monde. 

Ce moteur de recherche utilise ses bénéfices pour financer des plans de reboisement massif partout dans le monde. C'est aussi par des petits gestes du quotidien que l'on pourra donner l'élan dont je vous parle. Et c'est alors que l'on repart sur le pan numéro 1, la communication, et lors d'éventuelles conférences il faut en parler au maximum. Dans les établissements scolaires, nous devrions convertir les moteurs de recherche par défaut des 

postes informatiques pour y installer Ecosia. Pour le moment, ce sont 108 millions d'arbres qui ont été plantés, au Brésil, en Australie, au Burkina Faso, en Espagne, etc.

C'est un minimum que de pratiquer ce geste devenu anodin pour certains de manière écologique.

Un pas de plus vers la Résilience totale.

Dans un autre contexte, je suis ici pour vous proposer un dialogue avec les promoteurs immobiliers pour la création des jardins sur les toits, pratique de plus en plus développée notamment dans les grandes villes qui permettra d'abord de retrouver un semblant d'agriculture vivrière, de dépolluer l'air si le plan est rudement mené et de développer un esprit de projet de copropriété, un cadre de paix, un peu plus idyllique. Noyons notre urbanisme dans la végétation !! 

Pour finir, une étude a démontré que les plantes aquatiques aspiraient 20 % de CO2 de plus que les plantes terrestres, utilisons les algues pour dépolluer l'air de nos villes ou plantons en dans leur habitat naturel. 

Si l'idée de revégétaliser la nature pour enrichir la biodiversité, si l'idée d'enrichir la biodiversité n'est pas votre priorité, c'est pourtant l'une des priorités de madame Barbara Pompili, de la France. 

Le mardi 29 septembre 2020, à la veille d'une conférence de l'ONU sur la nature, la France, au côté de 63 autres nations et organisations de nations, s'est engagée, d'ici 2030, à inverser la courbe de la perte de biodiversité. Le projet Résilience 05, en proposant la revégétalisation de notre espace départemental, notamment les sous-bois, par des essences d'arbres différents, s'applique à être pionnier dans cette démarche salutaire. 

En permettant un enrichissement de la biodiversité florale, nous permettons à un des espaces clefs des Alpes, de s'aligner avec les ambitions de la ministre de l'écologie, ainsi que les leaders de 63 autres nations et groupes de nations. 

Un plan de cette grandeur, nécessite inexorablement un investissement personnel, ainsi que de l'organisation. Aux quatre coins des Hautes-Alpes, les volontaires, durant une période plus ou moins étendue, et en respect des règles de sécurité sanitaires en vigueur, pourront, ensemble étoffer nos espaces naturels en y plantant de différentes espèces d'arbres montagnards et intelligemment penser pour permettre à notre nature de survivre à la perte de biodiversité liée au dérèglement climatique, et à l'activité de l'homme directement.

Pour ce faire, je vous demande humblement de lancer une étude pour affiner les paramètres du plan revégétalisation et de concevoir intelligemment et scientifiquement la ligne à suivre dans la réalisation de ce plan écologique, dont nous verrons les résultats, environnementalement parlant et esthétiquement parlant dans un court à moyen terme.

5. Les Déchets

Parce que chaque chose doit avoir plusieurs vies !


Trier ses déchets, pour les plus engagés, est devenu un acte anodin, nous sortons plus fréquemment la poubelle à tri, que la poubelle noire. Nous donnons une seconde vie à nos déchets, qui seront réutilisés ; nous faisons partie d'un plus grand projet, celui d'économiser les ressources de la Terre, notre planète en perdition. Mais encore une fois, qui sont ces engagés ? Ceux qui ne jettent pas leur cannette parce qu'ils 

attendent de passer à coté d'une poubelle jaune. Mais si peu de gens le font ! Et ensuite, nous nous retrouvons avec des poubelles, qui sont de véritables pléthores de maladresse écologique. Si l'on remplaçait scrupuleusement chacune des poubelles de notre département à compartiment unique, par un modèle plus moderne et intéressant comme les triples compartiments, et que, en accord de principe avec la partie 1, l'on placarde dessus des images chocs, du continent de déchets, d'animaux piégés dans des déchets, expliquées par des phrases éloquentes, « Dans la fosse des Mariannes, le plastique est arrivé avant nous », « Nous pourrons bientôt marcher sur l'eau », cela inciterait inexorablement certains à faire ce petit 

geste anodin qui est de jeter sa cannette dans la bonne poubelle.

Des choses telles ont déjà été utilisées, sur un paquet de cigarettes n'y a t il pas des images chocs pour nous dissuader à l'achat ? Mais cela n'a pas véritablement eu l'effet escompté. Mais n'est-il pas plus simple de trier ses déchets que d'arrêter de fumer ? 

Il s'agit là d'une avancée simplissime, changeons nos poubelles pour inciter à faire le trie sélectif. Je me demande même pourquoi cela n'a pas déjà été essayé. Dans un deuxième temps, et il n'est pas seulement question d'écologie, nous devons trouver un moyen efficace pour réprimander ceux qui jettent leurs déchets par terre, peut-être par des patrouilles, plus de poubelles (à trois compartiments), des caméras de surveillance...

Ayant participé au World CleanUp Day avce un ami, et ayant essayé à trois reprises de marcher dans la colline en ramassant les déchets, je peux vous garantir que Gap et ses alentours sont sales au possible. 

Dans un dernier point, à partir du moment où l'on trie ses déchets, ce qui nous reste est souvent des restes alimentaires qui peuvent là aussi retrouver une place de choix. 

En popularisant les bacs à compost, et en les mettant à disposition du grand public, la part des déchets hauts-alpins se verra considérablement réduite et notre inclination vers l'écologie ne fera plus aucun doute.

6. L'Alimentation

Consommons haut-alpin, pas Kényan !!


Dans l'attente des étiquettes pour mesurer l'impact environnemental de nos consommations, nous nous doutons bien que consommer local et de saison est bien meilleur pour la santé et pour l'environnement. Alors faisons le savoir encore plus. Sans pouvoir trop agir dans cette section, l'idée est de sensibiliser, par des panneaux encore une fois, par une discussion autour de la réorganisation des rayons de supermarchés (qui devraient au passage arrêter définitivement de mettre à disposition leurs sacs plastiques d'emballage des fruits et légumes en vrac et banaliser le sac réutilisable comme ceux timidement présentés à Auchan), et en multipliant les foires, les rencontres, les marchés, en ayant une véritable discussion sur la consommation avec les hauts-alpins, cela peut aussi venir par les magazines d'informations locales autant papier que sur le grand écran. Mais ce n'est pas suffisant, au plus près de chez nous, les erreurs écologiques liés à la production agricole s'ajoutent et combattent farouchement la biodiversité et détruisent de plus en plus notre nature. 

L'agriculture industrielle, le mode de production européen, occidental ne convient plus à notre ambition de transition écologique vitale. 

Dans le plan Résilience 05, j'ai l'ambition affirmée de faire passer 100% de l'agriculture haut-alpine dans un mode d'agriculture régénératrice. Non, ce n'est pas une première et nous ne serons (malheureusement ou heureusement) pas les premiers à mettre en place ce modèle, mais nous serons les premiers à nous y reconvertir totalement. 

Ça s'est déjà vu en Normandie, Ecosia (voir plan revégétalisation), le youtubeur Tibo In Shape et d'autres ont répondu à la volonté d'un couple agricole souhaitant se reconvertir à l'agriculture régénératrice en plantant 1000 arbres en une journée sur leur terrain. 

Ce mode de production peut-être économiquement viable, écologiquement salvateur, et mérite un intérêt de notre part.


On peut également penser au plan alimentaire territorial des Hautes-Alpes, organisé par le conseil départemental.

7. La Popularisation

Usons de notre pouvoir d'influence !

 

Nous souhaiterions exporter le plan Résilience, par la suite, dans d'autres départements, par les autorités locales, afin de sensibiliser les autorités, porter la voie de l'écologie, amplifier la transition, revaloriser les espaces naturels et sensibiliser aux risques du dérèglement climatique au-delà du 05 !

8. L'Éclairage

Pour un peu moins de lumière... et une lumière verte !


L'éclairage public est un symbole des pays développés, comme nous le voyons ci-dessous, et ce n'est pas une question de population... 

J'attire votre attention sur notre pays, la France, 66 millions d'habitants, éclairée comme une protestation contre la nuit...

Et sur la République Démocratique du Congo, 101 millions d'habitants... Il n'y a pas besoin de commentaire. Peut-être d'un autre exemple...

J'attire votre attention sur l'Italie, 60 millions d'habitants...

Et sur l’Éthiopie, 108 millions d'habitants.

Les pays riches sont éclairés, c'est frappant ! L'Italie, la Belgique... 

La France doit, et c'est ma conviction, réduire d'au minimum 50 % son éclairage public

La ministre de l'écologie, madame Pompili, traque les aberrations écologiques, elle a annoncé la fin des terrasses chauffées, chaque brasero polluerait comme une voiture effectuant un tour du monde.

Mais ce n'est pas la seule aberration !

Des efforts ont déjà été mise en place, comme les horaires d'éclairage de la cathédrale, seulement encore une fois on peut faire mieux ! La lune ne fait pas de shopping, c'est pour cela que je demande un arrêté départemental pour réduire le temps d'éclairage des vitrines. C'est pour cela que je demande un arrêté départemental pour réduire l'éclairage dans les rues non passantes. C'est pour cela que je demande un arrêté départemental pour éteindre l'éclairage publique TOTALEMENT pendant les heures les moins passantes de la nuit, dans les zones les moins dangereuses. 

C'est pour cela que je demande un arrêté départemental pour allumer l'éclairage public un peu plus tard, et pour les éteindre un peu plus tôt. Nous ne laissons pas les lumières de notre foyer allumées lorsque nous partons dormir !...

9. On va plus loin...

Parce qu'on peut toujours faire mieux !

 

Il serait possible d'interdire tout bâtiment à 2km à vol d'oiseau des parcs des Écrins, du Queyras et des Baronnies provençales, pour préserver encore plus ces lieux naturels !

 

https://www.youtube.com/watch?v=jaxGrss5wG0

La plantation d'arbres aide à lutter contre les fortes chaleurs.

 

https://www.youtube.com/watch?v=R-iEZJ8uaxU